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La Nuit des Glycines

La Nuit des Glycines
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15 décembre 2012

Bienvenue...

J'ai déjà eu pas mal de blogs depuis 8 ans, mais ces dernières années je n'y aie que peu posté, jusqu'à totalement les abandonner. Les années passent, on grandit, peut-être même qu'on vieillit, on change, et mes vieux blogs ne correspondent plus aujourd'hui à ce que je suis.

Mais il me manquait vraiment un espace d'expression personnel. Qu'on me lise ou qu'on ne me lise pas, ça m'est bien égal à vrai dire.

En ce moment, depuis un an et demi en réalité, mais surtout ces derniers mois, des tas de choses s'entassent dans mon esprit et je n'ai pas trop la possibilité de les verbaliser. J'espère pouvoir y remédier aujourd'hui. M'interroger sur tout ça. Trouver des réponses. Comprendre. 

 

Pour ce qui est du titre de ce blog... J'avais envie d'éviter les bateaux "Blog de/Monde de/Livre de/etc" et autres noms d'ado boutonneux. Je voulais quelques choses qui me reflète vraiment. D'où "La Nuit des Glycines". J'avais envie de rassembler dans ce nom un élément positif et un élément négatif, pour exprimer l'ambivalence de ce que ce que je suis, de ma vie, et du monde en général. Mais ce n'est pas ce qu'il parait au premier abord.

La "nuit" est positive pour moi. Dans mon univers, c'est le réconfort, la protection et la sécurité. Le rêve aussi. Je suis une insomniaque qui lutte tous les jours pour ne pas vivre en déphasage complet avec les horaires de la société. Si je m'écoutais je dormirais le jour et vivrais la nuit. Je n'aime pas le soleil. Déjà parce que j'ai la peau très pâle, et je rougis dès les premiers rayons, alors je me cache de la lumière en permanence. De cela vient également mon nom, Loar, Lune en breton. Le soleil, en plus de brûler ma peau, brûle aussi mes yeux. Il est vraiment très agressif. D'où le fait que je ne me sente pas en sécurité le jour. Sans oublier qu'on n'a nul part où se cacher en pleine lumière...

Pour les glycines, c'est plus obscure. Il y a ce poème que j'ai étudié il y a quelques années, quand j'étais au collège ou au lycée, je ne sais plus bien. La complainte d'un autre dimanche, de Laforgue, si je me souviens bien. Depuis ce jour, dans ma tête quand j'imagine ces glycines en hiver, je pense à la dépression et à la maladie. Décharnées, squeletiques, sans couleur et sans vie. 

Mais il faut se souvenir que le printemps suivra l'hiver, que les glycines refleuriront.

Et malheureusement, à la fin de la nuit, le soleil se lèvera à l'horizon. Il faut se préparer. Tenir le coup jusqu'au crépuscule... 

C'est le cycle du monde... 

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